Works
Le Triptyque :
Hannah - Bouche Cousue - La Vierge et moi
Collaboration avec la compagnie le Gourbi Bleu
création de la scénographie en duo avec Joachim Reckers
Triptyque Hannah/ Bouche cousue / La Vierge et moi
3 spectacles, 3 âges de la vie
Le Triptyque parle de nos « affaires humaines », pour reprendre les mots d’Hannah Arendt*. Les textes puissants et lyriques correspondent à trois âges de la vie. Sandrine Pirès, séduite par leur universalité et leur intimité, y insuffle son énergie, sa fantaisie et sa maîtrise du plateau.
Avec audace et justesse, ce théâtre des corps parlants donne aux mots le pouvoir de générer du mouvement et au mouvement celui de générer des paroles, telle une chorégraphie organique.
Vivre Le Triptyque, c'est entreprendre une traversée intergénérationnelle de laquelle nous revenons métamorphosés et grandis.
* (1906 – 1975) politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, source d’inspiration pour l’auteure
Textes : Marion Muller-Colard
Mise en scène : Sandrine Pirès
Jeu : Anne Gaillard - Sophie Nehama - Juliette Steiner - Matilda Moreillon
Composition musicale : Samuel Colard
Scénographie : Sybille du Haÿs et Joachim Reckers
Régie générale et son :Anaïs Connac
Création Lumière et régie lumière : Christian Peuckert
Création costumes : Florence Bohnert
Photographe : Vladimir Lutz
Administration : Coté Zen
Rédactrice : Julie Friedrichs
Production : Cie Le Gourbi Bleu
Coproductions : Espace 110 - Centre Culturel d’Illzach - Cité du Verbe - Missery
Un projet accompagné par l’Agence culturelle Grand Est et Quint’Est dans le cadre de Balises
Pour voir des photos de la pièce : https://www.legourbibleu.com/galerie-tryptique
Note d'intention de scénographie :
La proposition principale de cette scénographie est la mise en espace d’un ensemble d’éléments bruts (mandrins de carton et barils de carton et métal industriel) qui se métamorphose tout au long du Triptyque. Ils deviennent ainsi les murs de
l’appartement d’Hannah Arendt, une forêt, les piliers d’un palais de justice, un lavomatique, un espace mental ou encore le
socle d’une statue de la Vierge au milieu d’un jardin public.
Trois grands mandrins restent fixes tout au long du Triptyque et marquent ainsi le lieu du Théâtre, du jeu, du récit. Ils seront des repères.
À ce décor brut se mêlent des objets concrets. Ainsi dialoguent objets concrets et matériaux bruts, comme l’esquisse d’un décor très réel, laissant au spectateur la liberté de le compléter, de le préciser avec sa propre imagination.
Grâce à cette proposition les comédiennes modulent le décor en fonction des étapes du récit. Les mandrins sont en mouvement et déplacés tout au long du Triptyque. Les comédiennes deviennent tour à tour danseuses-machinistes en manipulant ces éléments au rythme d’une chorégraphie des corps.
Sybille du Haÿs